Commentaires sur la politique de la concurrence et les marchés du travail

Traditionnellement, les préoccupations liées au travail ne constituent pas un enjeu majeur lors de l’examen de la politique de la concurrence, mais l’approche préconisée à l’égard des accords de fixation des salaires, de non-débauchage et de non-mobilité entre les entreprises est l’une des principales raisons qui expliquent l’attention portée récemment par le Parlement à la politique de la concurrence et aux marchés du travail. Les principaux intervenants des milieux universitaires et politiques ont demandé une mise en application plus rigoureuse en ce qui concerne le pouvoir des monopsones/oligopsones sur les marchés du travail, par exemple lors de l’évaluation des fusions et des acquisitions, ainsi qu’en ce qui concerne le pouvoir de marché associé à la représentation des travailleurs (syndicats) et à l’accréditation professionnelle à titre d’obstacles à l’entrée sur le marché du travail. L’objectif ici est de recenser les nombreux défis et pièges dans l’évaluation de l’intensité de la concurrence sur les marchés du travail, tant au niveau de l’offre que de la demande, de même que dans la recherche de recours, s’il y a lieu. 

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