30 mars 2021

Réformer les secteurs électriques dans le nord-est de l’Amérique


Le 29 mars dernier, Marcel Boyer, professeur émérite de sciences économiques à l’Université de Montréal, et Pierre-Olivier Pineau, professeur titulaire au département de sciences de la décision et titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie à HEC Montréal, tous deux Chercheurs et Fellows CIRANO, ont présenté les résultats de leurs recherches lors d'un webinaire sur le secteur électrique du nord-est de l’Amérique du nord organisé par HEC Montréal.

 

 

  • Marcel Boyer a présenté sur le thème « Pour une zone de libre-échange électrique dans le Nord-Est de l’Amérique ».
     
    • Le Québec devrait proposer un marché commun intégré de l’électricité dans le NE de l’Amérique avec propriété commune et partagée des interconnexions et intégration des institutions réglementaires. Les complémentarités importantes entre les technologies de production régionales et la forte valeur ajoutée de l’intégration, en particulier avec l’arrivée massive d’énergies renouvelables mais intermittentes, sont susceptibles de créer une situation gagnant-gagnant pour tous les participants. Trois facteurs critiques de succès : l’ouverture de la propriété des producteurs régionaux, l’intégration des gestionnaires de réseaux (ISO), la mise sur pied de mécanismes appropriés en réponse au syndrome « pas dans ma cour (NIMBY) ».
       
      • Consulter le cahier scientifique CIRANO à ce sujet ici.
         
  • Pierre-Olivier Pineau a présenté les résultats d’une analyse des bénéfices d’une plus grande intégration régionale pour la décarbonation (article « Deep Decarbonization in Northeastern North America: The Value of Electricity Market Integration and Hydropower », à paraître dans la revue Energy Policy).
     
    • Les provinces canadiennes et les États américains du nord-est sont engagés dans des efforts ambitieux de décarbonation, qui touchera en premier lieu le secteur électrique. Une collaboration et une intégration accrues entre ces juridictions pourraient réduire ces coûts de décarbonation, en particulier lorsque d’importantes ressources hydroélectriques sont disponibles, comme c’est le cas au Québec. Nous présentons ici les bénéfices que peuvent apporter une plus grande intégration régionale sous différents scénarios : niveaux de réduction des émissions de GES, augmentation de la demande et disponibilité de différentes technologies (nucléaire et gaz naturel renouvelable).

 

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