Distributional Effects of Social Security Reforms: the Case of France

Cet article utilise un modèle de cycle de vie dynamique calibré pour quantifier l’impact distributif à long terme de deux réformes du système de retraite : la première modifie les paramètres d’un système à prestations déterminées (PD) (comme la réforme Ayrault en France). La seconde est fondée que le passage à un système de comptes notionnels à contribution définie (NDC) (comme en Italie). Les deux réformes donnent lieu à une répartition inégale des pertes en bien-être. Les travailleurs peu qualifiés sont les principaux perdants des réforme. Il en est ainsi pour des raisons différentes. Dans le cas de la réforme Ayrault, les individus peu qualifiés retardent la retraite de 2 ans, jusqu’à 62 ans. Dans un système de retraite NDC, les pensions des travailleurs peu qualifiés sont sensiblement réduites. Les inégalités au long de la vie active sont directement traduites en inégalités dans le niveau des pensions. Le passage au régime NDC génère d’importantes pertes de bien-être. Les pensions sont réduites, les individus épargnent davantage. Puisque les travailleurs peu qualifiés n’épargent pas autant que les autres travailleurs, le passage au régime NDC conduit à une société plus inégalitaire en termes de répartition du patrimoine financier.
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