The fiscal and welfare effects of policy responses to the Covid-19 school closures
À l'aide d'un modèle structurel de cycle de vie et de données sur les visites d'écoles provenant de Safegraph et sur les fermetures d'écoles provenant de Burbio, nous quantifions l'impact hétérogène des fermetures d'écoles pendant la crise de la COVID-19 sur les enfants affectés à différents âges et provenant de ménages ayant des caractéristiques parentales différentes. Nos données suggèrent que les écoles secondaires ont été fermées pendant des périodes plus longues que les écoles élémentaires (ce qui implique que les enfants plus jeunes ont reçu davantage d’enseignement en présentiel que les enfants plus âgés), et que les écoles privées ont connu des fermetures plus courtes que les écoles publiques, et que les écoles des comtés américains plus pauvres ont connu des fermetures d'écoles plus courtes. Nous étendons ensuite le modèle structurel du cycle de vie des investissements dans l'enseignement privé et public étudié par Fuchs Schundeln, Krueger, Ludwig et Popova (2021) pour inclure le choix des parents d'envoyer ou non leurs enfants dans des écoles privées ; nous le disciplinons empiriquement avec des données sur les investissements parentaux provenant du PSID ; puis nous introduisons dans le modèle les mesures de fermeture d'écoles de notre analyse empirique afin de quantifier les conséquences à long terme des fermetures d'écoles sur les cohortes d'enfants scolarisés pendant la pandémie de la COVID-19. Les pertes futures de revenus et de bien-être sont les plus importantes pour les enfants qui ont commencé l'école secondaire publique au début de la crise de la COVID-19. Si l'on compare les enfants du quartile supérieur aux enfants du quartile inférieur de la distribution des revenus, les pertes de bien-être sont d'environ 0,8 point de pourcentage supérieures pour les enfants les plus pauvres. La prise en compte des fermetures d'écoles plus longues dans les comtés plus riches réduit cet écart d'environ 1/3. Une intervention politique qui prolongerait la scolarité de 3 mois (6 semaines au cours des deux étés à venir) génère des gains de bien-être significatifs pour les enfants et dégage des recettes fiscales futures qui permettraient approximativement de financer cette extension de la scolarité.