Nursing home aversion post-pandemic: Implications for savings and long-term care policy
Les épidémies de COVID-19 survenues dans les maisons de retraite au cours de la récente pandémie, qui ont fait l'objet d'une large couverture médiatique, peuvent avoir un impact négatif durable sur la perception qu'ont les individus des maisons de retraite. Nous soutenons que cela pourrait avoir des implications importantes et persistantes pour les politiques d'épargne et de soins à long terme. Nous développons d'abord un modèle théorique prédisant qu'une aversion plus élevée pour les maisons de retraite devrait induire une épargne plus importante et un soutien plus fort aux politiques de subvention des soins à domicile. Nous démontrons ensuite, à partir d'une enquête menée auprès de Canadiens âgés de 50 à 60 ans, que
une plus grande aversion pour les maisons de retraite est largement répandue : 72% des répondants sont moins enclins à entrer dans une maison de retraite en raison de la pandémie. Conformément à notre modèle, nous constatons que ces derniers sont beaucoup plus susceptibles d'avoir une épargne prévue plus élevée pour la vieillesse en raison de la pandémie. Nous constatons également qu'ils sont plus susceptibles de soutenir fortement les subventions pour les soins à domicile.