La dimension territoriale des politiques de développement économique au Québec: enjeux contemporains
Ce Rapport bourgogne présente une vue d'ensemble des enjeux de la dimension territoriale des politiques de développement économique au Québec. Si les problèmes des régions ressources ont beaucoup défrayé la manchette au cours des dernières années, la problématique du développement régional est loin d'être récente au Québec. Trois grandes approches se sont en effet succédé au cours du XXe siècle: la «ruralité», les «pôles de croissance» et le «développement local». Malgré la diversité des approches et l'intensité des interventions gouvernementales - tant provinciales que fédérales -, force nous est de constater aujourd'hui le peu de résultats concrets des politiques de développement régional.
Une analyse des tendances récentes de l'économie et de la démographie des régions du Québec montre que les régions périphériques du Québec occupent le bas du classement selon la plupart des «indicateurs de performance» disponibles: taux de chômage élevé (en particulier chez les jeunes), faible revenu par habitant, dépendance aux transferts, décroissance démographique, etc. En contraste flagrant avec les difficultés des «régions ressources », les régions plus «centrales» du sud du Québec ont connu une croissance fulgurante depuis trente ans. C'est notamment le cas de la région métropolitaine-adjacente de Montréal, dont la croissance est spectaculaire. Par contre, malgré des atouts mondialement reconnus, l'île de Montréal présente toujours des problèmes importants au chapitre de sa compétitivité sur des marchés de plus en plus mondialisés.
Compte tenu de cette évolution fortement différenciée des ensembles régionaux du Québec, des approches différentes s'imposent en matière de développement économique. En effet, les régions périphériques et les régions centrales sont affectées de façon différente par les grandes tendances économiques d'aujourd'hui : libre-échange et mondialisation, technologies de l'information, économie du savoir, transition démographique, etc. La principale conséquence de ces tendances est le renforcement du rôle des centres urbains - tant les métropoles que les centres urbains de moyenne importance situés en périphérie.
Sur la base de notre analyse des tendances récentes des régions du Québec et du «nouvel environnement économique des régions», nous proposons une politique territoriale en quatre zones pour le Québec: la région métropolitaine de Montréal, la région métropolitaine-adjacente de Montréal, les «capitales nationales» et les régions périphériques. La principale caractéristique de la politique proposée ici est le développement de grappes industrielles complémentaires pour la région métropolitaine de Montréal et sa région métropolitaine-adjacente, qui inclut jusqu à Trois-Rivières et Sherbrooke. Une stratégie différente s'impose toutefois dans le cas des régions périphériques reposant prioritairement sur le développement de masses critiques dans les centres urbains régionaux.
[ - ]
Une analyse des tendances récentes de l'économie et de la démographie des régions du Québec montre que les régions périphériques du Québec occupent le bas du classement selon la plupart des «indicateurs de performance» disponibles: taux de chômage élevé (en particulier chez les jeunes), faible revenu par habitant, dépendance aux transferts, décroissance démographique, etc. En contraste flagrant avec les difficultés des «régions ressources », les régions plus «centrales» du sud du Québec ont connu une croissance fulgurante depuis trente ans. C'est notamment le cas de la région métropolitaine-adjacente de Montréal, dont la croissance est spectaculaire. Par contre, malgré des atouts mondialement reconnus, l'île de Montréal présente toujours des problèmes importants au chapitre de sa compétitivité sur des marchés de plus en plus mondialisés.
Compte tenu de cette évolution fortement différenciée des ensembles régionaux du Québec, des approches différentes s'imposent en matière de développement économique. En effet, les régions périphériques et les régions centrales sont affectées de façon différente par les grandes tendances économiques d'aujourd'hui : libre-échange et mondialisation, technologies de l'information, économie du savoir, transition démographique, etc. La principale conséquence de ces tendances est le renforcement du rôle des centres urbains - tant les métropoles que les centres urbains de moyenne importance situés en périphérie.
Sur la base de notre analyse des tendances récentes des régions du Québec et du «nouvel environnement économique des régions», nous proposons une politique territoriale en quatre zones pour le Québec: la région métropolitaine de Montréal, la région métropolitaine-adjacente de Montréal, les «capitales nationales» et les régions périphériques. La principale caractéristique de la politique proposée ici est le développement de grappes industrielles complémentaires pour la région métropolitaine de Montréal et sa région métropolitaine-adjacente, qui inclut jusqu à Trois-Rivières et Sherbrooke. Une stratégie différente s'impose toutefois dans le cas des régions périphériques reposant prioritairement sur le développement de masses critiques dans les centres urbains régionaux.