Ce texte présente des estimations des taux de rendement privés et sociaux de l’éducation associés à divers niveaux de diplomation, à divers domaines de spécialisation au premier cycle et à deux secteurs d’emploi. Il fait usage des microdonnées du recensement de 2016 pour le calcul des revenus (2015) gagnés et perdus et d’autres sources de données pour le calcul des déboursés directs. Une fois ces taux de rendement présentés et l’impact d’une variation des frais de scolarité examiné tous secteurs d’emploi confondus, on traite de divers éléments manquants dans l’analyse et, en particulier, on se penche sur l’effet d’une hausse de la part de la main-d’œuvre universitaire dans la main-d’œuvre totale sur la rémunération de celle-ci (externalité monétaire). La conclusion présente une comparaison intertemporelle (2000-2015) de l’évolution des taux de rendement privés et sociaux d’un diplôme de premier cycle.