Do IPOs Underperform in the Long-Run? New Evidence from the Canadian Stock Market

Nous mesurons dans la présente étude la performance des 141 émissions initiales effectuées au Canada de 1986 à 2000. Nous utilisons des portefeuilles de contrôle qui sont systématiquement rééquilibrés et réajustés pour les titres délistés, et qui ne tiennent compte des caractéristiques de taille et de ratio Book to Market. Les résultats varient peu suivant la méthode utilisée, qu'il s'agisse de la technique passive, des rendements anormaux cumulés en rendements calendaires (Calendar Time) ou non. Les coefficients alpha d'un modèle à trois facteurs inspirés de Fama et French sont utilisés également, sans différences notables. Toutefois, les résultats diffèrent fortement suivant le mode de pondération des portefeuilles. Nous mettons en évidence une sur performance lorsque des portefeuilles équipondérés sont formés, et une sous performance non significative lorsque des portefeuilles pondérés par la valeur boursière sont utilisés. Il semble que les émissions de sociétés financières, ainsi que celles qui appartiennent à des secteurs en croissance aient des performances supérieures à long terme. Les prévisions à long terme des analystes financiers ont une valeur informative quant aux performances futures des émissions initiales.
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