Idiosyncratic Consumption Risk and the Cross-Section of Asset Returns

Cet article analyse l'importance du risque idiosyncratique de la consommation individuelle pour la variance transversale des rendements moyens des actifs et des obligations. Lorsque l'on n'attribue pas de prix au risque idiosyncratique de la consommation individuelle, le seul facteur d'évaluation dans une économie à plusieurs horizons est le taux de croissance de la consommation agrégée. Nous montrons que la variance transversale de la croissance de la consommation est également un facteur dont le prix est déterminé. Ceci démontre que les consommateurs ne sont pas complètement assurés contre le risque idiosyncratique de la consommation et que les rendements des actifs reflètent leurs efforts à réduire leur exposition à ce risque. Pour la période considérée, nous trouvons que le modèle d'évaluation d'actifs à deux facteurs basés sur la consommation donne de meilleurs résultats que le CAPM. De plus, la performance empirique du modèle se compare favorablement avec celle du modèle à trois facteurs de Fama-French. Par ailleurs, en présence du facteur de marché et des facteurs taille et ratio valeur comptable/cours, les deux facteurs basés sur la consommation conservent leur pouvoir explicatif. Combiné aux résultats de Lettau et Ludvigson (2000), ces résultats indiquent que l'évaluation d'actifs à partir de la consommation sert à expliquer l'intégralité des rendements d'actifs.
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